De retour (enfin) sur le blog, et pour bien commencer cette année scolaire, une brève positive. Vous voyez notre première pêche de vigne ! La toute première depuis que j’ai récupéré, il y a un lustre, trois noyaux que j’avais mis en terre et qui avaient donné deux plants que j’ai rempotés. Quelques années plus tard, j’ai planté en pleine terre ces deux plants, un qui est très vigoureux (l’autre beaucoup moins, mais il est passé dans la tondeuse du Homard politique ).

       Je suis trop contente de cette première pêche car c’est encore plus jouissif de déguster des fruits qui vient d’un noyau planté par nous-mêmes. Et c’est encore plus réjouissant quand on sait que ce noyau vient des pêches de mon ancienne collègue Manon, qui nous en avait ramenées plein l’année où son pêcher a été très productif ! Comme j’avais trouvé ses pêches très bonnes, j’avais récupéré les noyaux en me disant que l’arbre connaissant le climat local, il donnera de meilleurs fruits (la Bretagne n’est pas connue pour ses étés chauds). Et notre première pêche le confirme : elle est très bonne ! Sucrée et juteuse alors que cet été a rarement dépassé les 20 °C !

       Quand j’ai envoyé la photo à Manon, elle était d’autant plus contente qu’entre-temps, elle avait dû abattre son pêcher : grâce à ma replantantion, d’une certaine manière, il vit encore .

Et vous, avez-vous tenté de récupérer les noyaux ou pépins de fruits ?

Oui, cet automne, il faut que je m’attaque à la taille de formation du pêcher car là, les branches poussent trop près des unes des autres, ce qui favorise les maladies comme la cloque du pêcher.