Covid-19 : quelles leçons à en tirer ? (3e partie)

Covid-19 : quelles leçons à en tirer ? (3e partie)

Pour retrouver la 2e partie
L’installation d’une crise sanitaire et économique
à cause des manquements de l’État

cliquez ici.

3e partie
La pandémie dévoile
une lutte des classes toujours présente

 

Dans son discours, elle [Bernadette Chirac] a fait un lapsus formidable.
Rire général, même chez les sans-dents.
François Hollande.

       Je n’aime pas trop parler de lutte de classe, car je trouve que cela fait combat d’arrière-garde… MAIS, le fait est que cette lutte des classes est toujours là et plus présente que jamais. Après avoir vu comment la pandémie s’est propagée à une vitesse exponentielle à cause du manquements de l’État à tous les niveaux, celle-ci nous met en exergue une disparité de traitement de la part du gouvernement selon les populations, une différence de hiérarchisation de l’information par les médias classiques et un mépris envers les petites gens. Bref, la pandémie montre que la lutte des classes n’est pas terminée et loin de l’être !

Les travailleurs travaillent toujours

       La réaction de certains face à la situation de confinement a révélé les failles de la société française : l’exode de certains urbains vers les campagnes pour aller dans leur résidence secondaire montre bien le fossé entre une classe sociale qui a le luxe de pouvoir se déplacer, et les autres classes qui restent confinées chez elles, très souvent dans leur petit appartement pour ceux qui habitent en ville. Et ceci est bien un luxe : qui a le luxe d’avoir deux habitations ? Pas grand-monde ! Sans parler du prix de deux habitations (cela peut être des maisons de famille reçues en héritage), c’est un tel coût l’entretien de deux logements ! Pourtant avec presque 10 % de logements secondaires en France, en 2018[1] (environ 3500 logements), beaucoup de familles se le permettent encore. Comme le rappelle le sociologue Jean Viard pour France 3 Bourgogne : « C’est un vieux modèle de protection de l’aristocratie. Historiquement, les bourgeoisies urbaines ont toujours eu une maison à une journée de cheval pour pouvoir mettre leur famille à l’abri en cas de peste ou de chaleur[2]. »

      C’est la même chose pour le télétravail. Qui a la chance de pouvoir télétravailler ? Ce n’est pas l’ouvrière en usine ou l’homme de ménage ! Eux continuent à travailler malgré l’exhortation du gouvernement d’éviter le maximum d’interactions sociales possibles. La France est donc bel et bien divisée en deux : ceux qui bossent et qui se déplacent pour aller travailler, et ceux qui sont confinés tranquillement et, qui plus est, osent se plaindre en nous partageant leur carnet de confinement ! Perso, j’aurais bien aimé avoir le temps d’écrire un carnet de confinement, mais je travaille toujours autant (certes, j’ai de la chance car je suis en télétravail).

Pendant l'épidémie du covid-19, les travailleurs se déplacent.

Photo publiée le mercredi 1er avril sur le compte Twitter d’Éric Coquerel,
député de la Seine-Saint-Denis. 


       Ainsi, beaucoup de gens continuent à travailler pendant le confinement, malgré ce que les médias nous montrent, beaucoup de gens se déplacent encore pour aller à leur boulot. Comme d’habitude, ce que montre les médias classiques ne reflète pas la réalité. D’après mes calculs et en les reliant aux chiffres INSEE de la baisse de la consommation pour mars[3], encore ¾ de la population active travaille, et la moitié de celle-ci se déplace encore pour travailler, donc on est loin d’un pays en arrêt total !

       Et bien sûr, ce sont les travailleurs les plus précaires aux conditions déjà difficiles qui travaillent encore, au détriment des règles sanitaires. Le meilleur exemple est la multi-nationale Amazon qui a été épinglée par l’Inspection du Travail pour l’irrespect des règles sanitaires. C’est dangereux pour les salariés, mais aussi pour la population entière : des salariés qui se déplacent sont des transporteurs du virus, sans oublier que des colis sont envoyés, et selon la durée de vie du virus et le temps d’envoi, un colis peut encore être infecté ! Malgré cette dangerosité sanitaire, le gouvernement ne fait rien ! Et a même épinglé l’Inspection du Travail[4] !!! C’est vraiment à croire que la vie des petites gens ne les intéresse pas !

Le déni de l’utilité sociale des métiers

       Autant le gouvernement aurait pu être plus ferme et fermer des secteurs non-essentiels, autant certains métiers restent indispensables au maintien de notre société. La pandémie nous a fait redécouvrir ces secteurs qui doivent fonctionner le plus longtemps possible : agro-alimentaire et soin. Pourtant, ces secteurs importants sont ceux où les gens sont le moins bien payés : ouvrier agricole, éboueur, caissier, aide-soignant… Des métiers indispensables à la vie en collectivité mais en étant mal rémunérés sont mal reconnus socialement (surtout en France où le salaire est un fort marqueur social). Et ces personnes travaillent toujours, malgré des salaires bas mais aussi des risques sanitaires importants : les caissiers et soignants aux multiples contacts avec des personnes, qui plus est infectées pour les soignants ! Et le pire, c’est que l’État ne les protège même pas : manque de masques, de gel, etc. Ils sont en première ligne et ne sont même pas préservés[5].

       De même, certains, heureusement, recevront une prime, ce qui est très bien, mais une augmentation de salaire aurait été beaucoup mieux. En effet, une prime, c’est juste un apport d’argent ponctuel, alors qu’une augmentation de salaire est appréciable car elle est acquise dans le temps, et surtout elle compte pour la retraite contrairement à une prime. Et vu la réforme des retraites à venir, cela n’aurait pas été du luxe (mon article sur cette réforme en cliquant ici). L’État en n’appliquant pas de hausse de salaire pour tous ces emplois importants montre bien que le système actuel met en avant des métiers inutiles et non ceux utiles. Il n’y a pas un problème, là ?

Un point presse monarchiste

La verticalité de la France et le manque de transmission entre le « bas » et le « haut » s’est aussi remarqué dans les discours du président Emmanuel Macron pendant la crise. En effet, nous avons eu le droit à des allocutions et non des conférences de presse. Allocutions à chaque fois empreintes de solennité avec tous les symboles de la monarchie républicaine : drapeau, Marseillaise, Élysée,… Pourquoi pas ? Mais le plus dérangeant, comme ce n’était pas des conférences de presse, est qu’il n’y avait AUCUN journaliste pour poser des questions ou rebondir sur le discours, et là, c’est vraiment gênant. Cela donne l’impression que le président décide seul du pouvoir. Impression d’autant plus forte que chaque discours était suivi de ceux des ministres qui avaient toujours l’air de rattraper ce que le président avait dit !

Dans certains autres pays, cela ne se passe pas du tout de cette façon : en Allemagne[*], c’est une conférence de presse avec des journalistes qui sont là pour poser des questions pratiques, et il faut avouer que c’est quand même plus utile que d’attendre le retour des ministres qui doivent bricoler à la va‑vite !

[*] https://www.arretsurimages.net/articles/comment-les-pouvoirs-sexpliquent-la-france-a-la-traine

       En outre, les différentes allocutions d’Emmanuel Macron sur l’héroïsation de ces salariés pose problème. En voyant nos soignants et nos caissiers comme des héros, en les remerciant du sacrifice qu’ils font, le président ne remet pas du tout en cause leur statut et surtout les problèmes du pourquoi de ce sacrifice ! Pour rappel, sacrifice signifie donner sa vie à une cause. Si les soignants ont choisi leur voie professionnelle, je ne pense pas qu’ils avaient l’intention de mourir pour elle ! Idem pour les caissiers. Mais surtout pourquoi être obligés de mourir !? Parce que l’État, principal employeur des soignants, ne leur a pas donné les moyens de se protéger en les équipant de masques, blouses, etc. alors qu’ils sont en première ligne face aux virus. Et pour avoir une minime protection, certains hôpitaux ont été obligés de se confectionner des blouses avec des sacs poubelles ! Oui des sacs-poubelles[6] ! Au XXIe siècle, dans la sixième puissance du monde ! Une honte !

Sac poubelle à la place de surblouse

Photo prise à l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière à Paris,
et publiée sur le compte Facebook de Marjolaine Mcb, infirmière, le 19 avril 2020.


Le mépris des médias traditionnels

       Nous avons donc affaire à un gouvernement qui ne porte pas attention à son peuple. Mais comme si cela ne suffisait pas, les journalistes des médias traditionnels ne rattrapent pas ce point de vue étatique en faisant par exemple des reportages sur les gens qui travaillent encore, dans quelles conditions. Pire, ils ne semblent même pas voir les petites gens malades. Cela s’est vu à la mort de Patrick Devedjan, homme politique français, où Christophe Barbier, éditorialiste au journal Le Point a déclaré que l’épidémie était à un tournant ! Tournant de quoi ? Au début, le virus ne tuait que des prolétaires donc ce n’était pas grave !? Maintenant qu’il s’attaque à des personnes publiques, cela devient plus important !?

       Le pire est que Christophe Barbier n’est pas le seul ! Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian a eu exactement le même type de remarques envers Boris Johnson, le Premier Ministre anglais. Ce ne sont donc pas des cas isolés mais bien une façon de penser : aucune empathie envers les gens qui n’appartiennent pas au même groupe social qu’eux ! La crise du covid-19 réveille ainsi les fractures de la société française dirigée par des gens vivant entre soi et se pensant au-dessus d’un virus !

La crise du covid-19 pointe le mépris de classe.
La crise du covid-19 pointe le mépris de classe.

Captures d’écran du site Les Répliques qui reprend les mots prononcés par les personnalités publiques en les mettant en perspective avec des répliques pertinentes de personnes “lambda”.


       Hélas, la différence de classe sociale se remarque également au nombre de morts. Le département de la Seine-Saint-Denis, département le plus pauvre de la France métropolitaine, est celui où le taux de mortalité atteint des records[7] ! Plusieurs explications[8] : moins d’hôpitaux, de centres de soins et de médecins de ville par nombre d’habitants, une population toujours aussi dense qui n’a pu quitter la région francilienne comme d’autres, des logements petits et des gens qui se déplacent encore pour aller travailler ! Ces gens payent donc doublement leur pauvreté : en temps normal et en temps de crise ! Et l’État ne fait toujours rien pour eux ; pire, il les méprise en ne leur donnant aucun moyen d’éviter le virus : aucun masque, des transports qui ne sont pas davantage nettoyés et le comble, des amendes quand ils se rendent à leur travail !

Faire classe chez soi : la fin du mythe de l’école républicaine

       La dernière grande disparité sociale que cette crise a révélée est sur l’éducation scolaire. En confinant en premier les enfants, le ministre a demandé aux enseignants et aux parents d’établir une continuité pédagogique via les plates-formes numériques de l’Éducation nationale comme Pronote. Si l’intention est plus que louable, la mise en pratique beaucoup moins. Le ministre de l’Éducation nationale a oublié plusieurs choses. D’abord, au niveau matériel, il y a encore 15 % de Français qui n’ont pas accès à internet[9], sans oublier ceux qui n’ont d’outil informatique du type ordinateur ou tablette. Je ne parle même pas d’imprimante. Combien de professeurs ont envoyé aux parents des exercices à imprimer ! Mais tout le monde n’a pas d’imprimante. Et si certains peuvent y avoir accès à leur travail, ce sont souvent dans les secteurs bureautiques. Il est rare qu’à l’usine, l’ouvrier est accès à l’imprimante de la direction. Ainsi, l’idée d’une continuité pédagogique a oublié l’inégalité face au matériel scolaire.

       Il en est de même avec les parents devenus profs. Je ne suis pas contre, mais déjà, tout le monde n’a pas la vocation d’être prof (patience et pédagogie ne sont pas des qualités innées), mais surtout tout le monde n’a pas les bagages intellectuels pour le faire ! Encore aujourd’hui, en France, certains parents ne savent pas lire ou à peine. Alors comment voulez-vous qu’ils aident mais surtout EXPLIQUENT à leurs enfants telle règle de conjugaison ou de mathématiques !

       Nos gouvernants ont ainsi oublié le principe même de l’école républicaine : enseigner le savoir afin d’effacer au maximum les différences sociales et de donner les mêmes chances à tous. Bon, vous me direz, en temps normal, le taf n’est déjà pas complétement réussi, mais là, la crise amplifie le problème. Les élèves qui reprendront les cours à la sortie de la crise se retrouveront avec des niveaux encore plus disparates. Pour les professeurs, la tache s’avéra ardue de rattraper le temps perdu mais aussi de mettre toute la classe au même niveau ! Un élève dont les parents n’ont pu lui donner des cours satisfaisants à la maison n’aura donc pas les mêmes chances à l’école l’année prochaine que celui dont les parents ont pu être totalement investis !

[AJOUT Mars 2022. Avec le recul, il aurait fallu que l’année scolaire 2020-2021 soit une année de transition pour TOUS les élèves. Cela aurait permis aux professeurs de voir les lacunes plus ou moins grosses de certains élèves et d’y remédier, et pour certains lycéens de connaître le lycée sans épidémie !]

       Certains pensaient que la lutte des classes n’existait plus en France, mais la pandémie la révèle dans toute son arrogance aussi bien de la part des politiques que des instances médiatiques traditionnelles. Et comme si cela ne suffisait pas, la pandémie pointe également les travers sociaux de la société française.

À SUIVRE
La pandémie révèle les travers sociaux de notre société

POUR EN SAVOIR PLUS

Un montage vidéo datant de mi-mars qui montre le mépris de l’État et des instances médiatiques envers les Français, où le plus important est la communication et non l’INFORMATION : https://video.twimg.com/ext_tw_video/1241734620409987073/pu/vid/1080×590/tez3gakFq164uTnl.mp4?tag=10

Pour rire (jaune), le témoignage d’Arielle Dombasle dans Les Grosses Têtes du 18 mars 2020 qui a fait des courses pour la première fois de sa vie, à plus de 60 ans : https://www.purepeople.com/article/arielle-dombasle-terrifiee-cette-tache-ingrate-qu-elle-a-enfin-effectuee_a381020/1 !!!

Sur l’utilisation précise des « sacs-poubelles » en surblouse : https://www.20minutes.fr/societe/2765063-20200421-coronavirus-paris-personnel-soignant-ap-hp-equipe-sacs-poubelle-guise-protection

Sur les problèmes de l’école en ligne : https://reporterre.net/Pendant-le-confinement-l-ecole-en-ligne-n-est-pas-la-panacee

Le point de vue de la dessinatrice Emma sur la crise sanitaire : https://emmaclit.com/2020/04/13/la-facture/

Le jeu Pandémie, un jeu collaboratif où pour vaincre une pandémie mondiale, les joueurs doivent jouer ensemble : https://www.espritjeu.com/jeu-de-societe/pandemie.html (ce n’est pas un lien sponsorisé wink).

 

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Magali

Mes remarques 😉 : (nombreuses !)
“l’ouvrière en usine ou l’homme de ménage” (jolie, la féminisation ici!!)

Sur les allocutions présidentielles : “Cela donne l’impression que le président décide seul du pouvoir.” Pr ça, c’est sûr, et ça fait le lien avec le “manque de démocratie” que pointe notamment Ruffin, ds le speach pr son nouveau livre.

” Si les soignants ont choisi leur voie professionnelle, je ne pense pas qu’ils avaient l’intention de mourir pour elle ! Idem pour les caissiers. ” T’as tellement raison!!!

“Ces gens payent donc doublement leur pauvreté : en temps normal et en temps de crise ! Et l’État ne fait toujours rien pour eux ; pire, il les méprise en ne leur donnant aucun moyen d’éviter le virus : aucun masque, des transports qui ne sont pas davantage nettoyés et le comble, des amendes quand ils se rendent à leur travail ! ” C’est tellement scandaleux ce que tu soulèves !

” il y a encore 15 % de Français qui n’ont pas accès à internet” Je l’ignorais (ça me donne envie de lire l’article du Md Diplo).

” Il est rare qu’à l’usine, l’ouvrier est accès à l’imprimante de la direction. Ainsi, l’idée d’une continuité pédagogique a oublié l’inégalité face au matériel scolaire.” Ca, je l’ai vécu aussi en Suisse, surtout avec des élèves réfugié.e.s, certain.e.s vivant seul.e.s, évidemment, sans ordi (portable ou de bureau) et sans imprimante! Dans mon cas, il a fallu, 4 relances pr obtenir un prêt d’ordinateur de l’école à un élève, après… plusieurs semaines de confinement.

“surtout tout le monde n’a pas les bagages intellectuels pour le faire ! ” en plus du bagage intellectuel, je dirais aussi, la faculté de “décrypter le jargon”, qui change tous les 10 ans, en fonction des courants didactiques ou universitaires (en français, la narratologie, par exemple).

Fanchette

Je profite de ce commentaire pour te féliciter pour cette série d’articles que je n’avais pas encore lue.
J’ai appris plein de choses.
Les remarques sur le décès de Devedjian et l’hospitalisation de Johnson m’ont laissées sur le c-l ! Elles m’avaient échappées : quel mépris. Quelle honte.
Concernant l’illectronisme, 2 anecdotes qui renforcent ta démonstration :
1/ il y a quelques mois on a acheté une voiture d’occasion (vieille avec des plaques datant de l’ancien système). Ce cas de figure n’est pas prévu dans le logiciel du gouvernement «fais ta carte grise en ligne toi même feignante, tu veux pas qu’on paye un fonctionnaire pour ça en plus non ? ». Après s’entre arraché les cheveux chacun notre tour puis envisagé une procédure de divorce, force nous fut de nous rendre dans une officine pour le faire et nous alléger au passage de 50 € (quand tu touche 2000 € de salaire passe encore ; quand ta pension d’invalidité est de 771 € c’est plus délicat). Frais qui n’existaient pas quand il y avait encore un service de carte de grise digne de ce nom à la préfecture. Bon c’est vrai qu’à la fin, il fallait prendre une demie journée de congé pour aller faire la queue vu que le-dit service était ouvert une demie journée par semaine (à Lorient). Mais bon, il fallait aussi prendre une demie- journée de congé pour aller récupérer son recommandé à la poste de Plomodierne déjà il y a 15 ans vu qu’elle était ouverte de 9 h à midi et que mon taf était à 3/4 h de route de mon domicile (taf ou je ne pouvais pas aller en transport en commun bien sûr !) : est-il utile de poursuivre la démonstration sur la fermeture des services publics ?
2 / Ici le signal internet (je ne sais pas si c’est le bon terme mais disons la rapidité de l’internet) et la réception mobile ont drastiquement réduit depuis le confinement : en gros pour envoyer un mail faut être dans le placard de la box, et pour recevoir un Sms faut aller sur la terrasse. A part ça pour télé-travailler y’a pas de souci.

Allez il me reste l’articles 4 à lire…
Merci.


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