Complément bibliographique « Les grandes oubliées : pourquoi l’Histoire a effacé les femmes ? » de Titiou Lecoq

Complément bibliographique « Les grandes oubliées : pourquoi l’Histoire a effacé les femmes ? » de Titiou Lecoq

Un livre à lire, d’autant plus aujourd’hui pour la journée des Droits de la femme smile : Les grandes oubliées : pourquoi l’Histoire a effacé les femmes ? de Titiou Lecoq est un bon livre vulgarisateur qui permet d’avoir une approche historique globale de la place des femmes dans l’Histoire. Et l’essayiste enjambe toute l’Histoire : de la Préhistoire à aujourd’hui ! C’est mon amie Clélia qui me l’a offert en sachant qu’il allait me plaire, et elle a visé très juste wink. Quand en le feuilletant, elle a vu les noms féminins de jongleresse, chevaleresse, etc., elle a tout de suite pensé à notre débat sur le féminin d’ingénieur (je milite pour ingénieuresse laughing) et sur un de mes premiers articles qui traitait de la féminisation des noms de métier (en cliquant ici). Titiou Lecoq donne ainsi enfin une réponse au féminin de « médecin » en ressuscitant le mot « miresse » (en ancien français, médecin se dit mire). Quant à moi, je proposais dans mon article « médecinesse ». 

Bref, vous l’aurez deviné, ce livre est à lire ! En compilant des extraits des dernières recherches scientifiques et interviews de chercheuses, Titiou Lecoq retrace la véritable place des femmes dans l’Histoire. L’avantage de sa plume est qu’elle est facile d’accès. L’autre aspect que j’ai beaucoup aimé est que l’autrice remet en perspective son éducation et ce qu’elle a appris à l’école. Comme je suis pareille qu’elle, j’avais l’impression de me retrouver (surtout que nous sommes de la même génération, années 1980, la meilleure évidemment innocent).

Critiques éditoriales et graphiques sur Les Grandes Oubliées

Pourtant, je vais émettre de grosses critiques sur ce livre au niveau éditorial. Je trouve que pour un livre à 20 euros, l’éditeur n’a pas fait son travail. Déjà, le livre se lit très vite. Au niveau ratio temps/prix, ce n’est pas terrible. Ensuite, au niveau mise en page, on sent que l’éditeur a voulu avoir beaucoup de pages pour justifier ce prix : des marges très grandes ! Mais comme le graphiste n’a pas été bon (quelle idée de faire appel à une agence et de ne pas avoir de graphistes internes ou attitrés undecided), cela se voit. Il aurait pu en effet ajouter des titres courants (le titre du livre ou du chapitre en haut ou en bas de chaque page), jouer pour avoir moins de césures (des mots sont coupés entre les pages !) et encore plein d’autres petites choses de graphisme ! Pour finir, le résultat n’est pas terrible, et dire que c’est une agence donc soi-disant du professionnel plus-plus frown ! Ce qui est dommage car la couverture est superbe !

Cependant, ce n’est pas le pire. Ce qui m’a énormément gênée est qu’il manque une bibliographie, une biographie et un index des femmes citées ! Comme les recherches et les travaux de chercheuses qu’évoquent Titou Lecoq sont passionnants, à la fin du livre (qui est court, rappelons-le), nous n’avons qu’une envie, c’est de se plonger plus en détail dans les livres énumérés. Et là, rien, nada ! Même pas l’ombre d’une bibliographie ! Pour un livre qui se veut historique, ça la fout mal. Pour un livre qui se veut féministe, c’est rageant ! Titiou Lecoq a intentionnellement cité des chercheuSES, et nous ne retrouvons pas leur nom pour aller voir leurs travaux !!! C’est d’autant plus étrange que l’autrice se plaint de la lenteur de diffusion sur le savoir et l’Histoire des femmes !

D’autre part, elle cite beaucoup de femmes qui étaient à leur époque célèbres. Pour quelques‑unes, elle raconte leur histoire, mais pour les autres, il n’y a rien, seulement un nom égrené par-ci, par-là. Pourquoi l’éditeur n’a pas entrepris la rédaction d’une notice biographique pour toutes ces femmes citées ? Ou demandé à l’autrice de la rédiger ? À peine exhumée, ces femmes replongent dans l’abîme de l’inconnu. Et même pour les peintresses, nous n’aurons pas le droit d’admirer leurs tableaux alors que le livre comporte des illustrations ! Ce qui est totalement paradoxal avec l’objectif de ce livre qui était de sortir ces femmes de « l’oublioir » !!!

De même, un index aurait été utile pour retrouver plus facilement les femmes que décrit Titiou Lecoq. Si auparavant, il était complexe d’établir un index, maintenant avec les logiciels informatiques, c’est beaucoup plus simple ! Pourquoi cela n’a-t-il pas été fait ?!

Compléter les manques Des grandes oubliées
avec une bibliographie

C’est donc l’objectif de cet article : vous proposer la bibliographie manquante de ce livre de Titiou Lecoq. En la rédigeant, j’ai réalisé encore davantage que c’était un réel manque car tous les livres ont l’air géniaux !

Pour les personnes pressées, je vous ai mis des liens vers des interviews, émissions de radios ou podcasts afin d’élargir vos connaissances et faire que ces chercheuses et leurs travaux essentiels ne (re)tombent pas dans l’oubli.

 Alors un conseil, n’hésitez pas à lire le livre, mais vu le prix et le peu de travail éditorial et graphique, attendez qu’il sorte en poche ou empruntez-le, et n’hésitez pas à le compléter avec mon article wink, et à partager mon article pour que les éditeurs apprennent à faire du bon boulot, surtout quand cela concerne des femmes (ils peuvent me contacter en message privé s’ils souhaitent mes services laughing).

 Et si ce complément vous plaît, n’hésitez pas à me dire si vous souhaitez la suite, c’est-à-dire la biographie des femmes célèbres citées mais tombées dans l’oubli. Comme cet article à demander beaucoup de boulot gratuit, je vais attendre les retours pour voir si je rédige une notice biographique de ces femmes (surtout qu’il y aura encore plus de travail de recherche).

Mais avant la biographie, un résumé succinct de ce livre pour les personnes qui ne l’ont pas lu pour que l’Histoire des femmes rentre dans la mémoire collective !

Les grandes oubliées : pourquoi l’Histoire a effacé les femmes ?

De la Préhistoire au Moyen Âge : la place des femmes n’est pas aussi terrible que l’on imagine !

Les Grandes oubliées, pourquoi l’Histoire a effacé les femmes ? la bibliographie indispensable.
Le livre commence fort en parlant d’une période très lointaine mais dont nous avons encore des images apprises à l’école : la Préhistoire. Et là Titiou Lecoq dézingue toutes nos connaissances apprises, notamment sur les hommes partant chasser et les femmes cueillir ! Pour schématiser, en gros, aujourd’hui nous n’en savons rien ! Nous n’avons aucune preuve ! Tout ce que l’on sait est que les sépultures des corps retrouvés avec des armes, qu’on pensait donc masculins, les tests génétiques ont montré que pour certaines, c’était des corps de femmes ! Il en est de même pour les peintures des grottes de Lascaux et compagnie. Nous avons toujours cru que c’était des hommes, mais les dernières recherches sont plus nuancées. Titiou Lecoq n’évoque pas l’indice de Manning qui permet de savoir si la main appartient à une femme ou à un homme (la différence de longueur entre l’index et l’annulaire est en moyenne plus grande chez les hommes que chez les femmes), mais celui-ci a révélé que des femmes ont peint dans des grottes préhistoriques[1] ! Concernant l’Antiquité, Titiou Lecoq met en avant les mythes que nous n’apprenons pas à l’école, même en classe de latin et même quand vous aviez une prof féministe ! Des mythes qui mettent en avant la force et la sauvagerie de la femme en la représentant souvent en ourse ! Avouez que cela change de toutes les femmes violées par Zeus ! L’autrice donne également cette réflexion sur les peuples, que nous définissons comme des « barbares », étaient en réalité beaucoup plus égalitaires que le peuple grec et romain ! Elle évoque également comment avec l’invasion des Romains, les femmes celtes ont perdu beaucoup de droits. Il y avait en effet des reines, des cheffes d’armée, mais aussi, ce que l’autrice ne précise pas, mais j’aime trop ce féminin pour ne pas vous le partager : des druidesses comme Velleda (qui a donné son nom à la marque) dont Châteaubriand raconte la mort dans le livre X des Martyrs. Notons donc que la remarque de Panoramix à la question d’Astérix « À quand des femmes druides ? » dans La Rose et le Glaive est totalement fausse ! (Je reviendrai prochainement sur cette BD faussement féministe.)   La longue période du Moyen Âge est l’occasion de rappeler que les femmes travaillaient et même à des métiers qu’on juge aujourd’hui masculins : chevalerie, pouvoir, bâtiment et art. Il y avait ainsi des trobairitz, femmes troubadours (qui donnera en français moderne troubadouresse), des enlumineuresses, et des métiers plus physiques comme les bâtisseuses de cathédrale, des chevaleresses, et bien sûr ma miresse laughing! Une remarque qui m’a plu : Titiou Lecoq précise que certaines régions comme la Picardie étaient plus égalitaires que d’autres concernant les femmes. Venant de Picardie, cela ne m’étonne pas. Chez nous, l’égalité est un principe très ancré. Et cela rejoint les études de l’anthropologue et historien Emmanuel Todd sur les systèmes familiaux[2] (certaines structures familiales sont plus égalitaires que d’autres). D’autre part, il faut savoir qu’au Moyen Âge, la classe sociale est plus importante que le genre. Ainsi, des femmes de haute noblesse sont au-dessus des hommes de basse classe… Mais tout commence à changer avec la fin du Moyen Âge et le début de la Renaissance ! Si auparavant, cela ne dérangeait pas que les femmes soient instruites, voire même plus que les hommes, au XIIIe siècle, quand le savoir conduit au pouvoir, les choses commencent à changer pour les femmes. Les premiers textes misogynes apparaissent et viennent des hommes d’Église. Et c’est sur ce point que Titiou Lecoq est intéressante car elle remet en perspective toute l’Histoire et surtout que ces changements ne se font pas en quelques années mais en plusieurs décennies ! De même, cela permet de constater que nous n’allons pas forcément vers le progrès, avec de plus en plus d’égalité entre les femmes et les hommes, mais que les femmes peuvent avoir moins de droits que les générations précédentes. Remise en perspective très importante, surtout en ces temps actuels !

Les femmes restées célèbres

Tout au long de son essai, Titiou Lecoq revient sur les femmes qui sont restées malgré tout célèbres : Jeanne d’Arc, Olympe de Gouges, George Sand. Selon elle, c’est tout simplement l’arbre qui cache la forêt. Et en les célébrant aussi fort, elles deviennent des exceptions, au sens, où cela ne peut être que des femmes exceptionnelles pour arriver à égaler le statut d’homme. Nous les voyons donc maintenant comme des exceptions alors qu’elles étaient la règle.
Beaucoup de femmes ont participé à la chevalerie comme Jeanne d’Arc (certes, elle n’entendait pas des voix, d’où la récupération de l’Église) ;
beaucoup de femmes ont été révolutionnaires (certes, elles n’ont pas toutes fini guillotinées comme la plupart des hommes révolutionnaires) ;
beaucoup de femmes écrivaient au XIXe siècle (certes, elles n’avaient pas pris un nom d’homme). Ainsi, en ne mettant en avant qu’une femme, nous occultons toutes les autres et les transformons en exception.
De la Renaissance au XXIe siècle : une longue lutte pour reconquérir l’égalité
Si la Renaissance a été vue comme un meilleur facteur de développement grâce à l’imprimerie, un accès plus grand au savoir, ce que l’école a oublié de nous préciser est que l’émergence des livres a aussi permis la propagation des idées totalement machistes !!! Ce courant masculiniste (le terme n’existait pas à l’époque, mais il pourrait être appliqué tant la situation offre des parallèles à aujourd’hui) a été soutenu par l’Église (majoritairement composé d’hommes) et s’est diffusé progressivement dans la société.
Les femmes se voyant au fur et à mesure refuser des métiers auxquels elles avaient auparavant le droit ! Et surtout, c’est le début du refus de l’instruction, même pour les femmes de classe élevée ! Peu à peu, les découvertes scientifiques, notamment au niveau médical, discréditent encore plus les femmes. Si auparavant, les savants pensaient que les femmes étaient un moule d’homme raté, avec les « progrès », ils se rendent compte que ce sont bien deux êtres distincts ! La biologisation des corps a ainsi acté le genre ! Il est intéressant de noter que l’époque des « Lumières » est aussi une des époques les plus machistes et racistes (le début du colonialisme à grande échelle).   Si pendant la période révolutionnaire, les femmes obtiennent un peu de répit en s’engagent massivement dans la Révolution pour obtenir plus d’égalité (la devise française), leurs ardeurs sont vite calmées par Napoléon qui avec la mise en place du Code civil rétrograde totalement la vie de la femme. Elle est maintenant assujettie à l’homme et n’a plus le droit de rien !   Le XIXe siècle avec l’hygiénisation et la montée de la bourgeoisie va faire rentrer la femme dans l’espace privé : elle doit s’occuper de son chez-soi pour que son mari puisse bien aller travailler. Et surtout bien élever les enfants, qu’ils ne soient pas malades pour en faire de la chair à canon de bons Français. Mais cette poussée de l’hygiénisation, si elle est positive (moins de morts) est surtout passée au travers des femmes, c’est le début de mise en avant de la figure féminine du care en anglais qui peut se traduire par le soin mutuel. La femme est alors cantonnée aux métiers qui prennent soin des autres : infirmière, nourrice, femme de ménage, etc. L’autre pendant de l’hygiénisation à laquelle on pense rarement est qu’elle va alourdir la charge mentale des femmes, c’est-à-dire qu’il va falloir faire encore plus le ménage (pour éviter les microbes). Ainsi, au XXe siècle, si l’électroménager devait nous faire gagner du temps, cela s’est à peine vu car nos exigences de propreté ont été relevées. Titiou Lecoq ne donne pas cet exemple, mais celui du lavage du linge est parlant. Les femmes d’autrefois lavaient beaucoup moins le linge que nous (dans les campagnes, il était apparemment même retourné quand il était sale[3] !), aujourd’hui, certaines lavent le linge dès qu’il a été porté une fois (créant des problèmes écologiques !) ! De même, pour les lessives spécifiques comme les draps ; auparavant, ce n’était qu’au moment de la « grande buée » (qui donnera le mot buanderie, avant de se spécialiser pour désigner la condensation issue de la chaleur) qui n’avait lieu que deux-trois fois par an[4], alors qu’aujourd’hui, certaines lavent les draps une fois par semaine (et à l’hôtel, c’est tous les jours !). Ainsi le temps gagné par l’électroménager est reperdu car notre souci de propreté est plus élevé !   Si nous apprenons à l’école les deux guerres mondiales, en revanche, nous voyons peu le rôle important que les femmes y ont joué. Titiou Lecoq nous précise même que l’engagement féminin a été massif en URSS ! Allant à Lyon dernièrement, j’ai appris au Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation (à faire, même si c’est dur), que beaucoup de femmes manifestaient régulièrement contre le régime de Vichy à cause de l’inflation des denrées alimentaires ! Sans oublier, le rôle important des Résistantes qui étaient agentes de liaison pour faire circuler l’information !   Enfin, si nous avons eu des avancées sur l’égalité homme-femme pendant la seconde moitié du XXe siècle, pour autant, la conclusion du livre est mitigée sur l’Histoire même des femmes. En étudiant l’histoire du féminisme, Titiou Lecoq se rend compte que nous évoquons les mêmes problèmes que les générations précédentes. Pourtant, nous les avons oubliés et il n’y a pas eu d’avancée sur ces points. Comme elle le dit elle-même, le journal Le torchon brûle (1970-1973) édité par le MLF (Mouvement de libération des femmes) énonce déjà nos revendications actuelles ! L’Éducation nationale a ainsi un devoir de perpétuer cette mémoire féminine, aussi bien notre Histoire que nos luttes féministes… Pourtant, les livres actuels de l’Éducation nationale ne montrent toujours pas cette histoire des Femmes, qui représentent la moitié de l’Humanité…

Bibliographie Des grandes oubliées : pourquoi l’Histoire a effacé les femmes ? de Titiou Lecoq

Pour que vous vous y retrouviez plus facilement, j’ai classé par période historique et réalisé un sommaire.
En rose, ce sont les références que j’ai ajoutées car je les trouvais importantes à mentionner dans cette bibliographie.

La place des femmes dans toute l’Histoire

Histoire des femmes en Occident, ouvrage collectif publié sous la direction de Georges DUBY et de Michelle PERROT, Perrin 1990, coll. « Tempus », rééd. 2002, cinq tomes (Antiquité au XXe siècle) :
Pauline SCHMITT-PANTEL pour l’Antiquité ;
Christiane KLAPISCH-ZUBER pour le Moyen Age ;
Nathalie ZEMON DAVIS et Arlette FARGE pour les XVIe-XVIIIe siècles ;
Geneviève FRAISSE et Michèle PERROT pour le XIXe siècle ;
Françoise THÉBAUD pour le XXe siècle. Ne nous libérez pas, on s’en charge. Une histoire des féminismes de 1789 à nos jours, Bibia PAVARD, Florence ROCHEFORT et Michèle ZANCARINI-FOURNEL, La Découverte, 2020.
Recension du Monde à sa sortie : https://www.lemonde.fr/livres/article/2020/08/27/ne-nous-liberez-pas-on-s-en-charge-comment-les-femmes-ont-bouscule-l-histoire_6050061_3260.html Luttes de femmes : 100 ans d’affiches féministes, Bibia PAVARD et Michelle PERROT, Les Échappés, 2013. Historiens & Géographes, Une histoire mixte, n° 452, novembre 2020, sous la direction de Véronique GARRIGUES, doctrice en Histoire moderne et professeuse dans le secondaire. Elle travaille sur la place et le rôle des femmes en armes, à l’époque moderne.
Vous pouvez retrouver le sommaire des articles : https://www.aphg.fr/Sommaire-du-dossier-Une-histoire-mixte.
Un des articles de ce numéro est disponible en ligne « Quelle place pour les femmes dans l’histoire enseignée ? » : https://www.aphg.fr/Quelle-place-pour-les-femmes-dans-l-histoire-enseignee Histoire mondiale des féminismes, PUF, coll. « Que sais-je ? », 2022 de Florence ROCHEFORT, historienne française spécialiste de l’histoire des féminismes en France, de l’histoire du genre en relation avec les religions. Cycle La France, les femmes et le pouvoir d’Éliane VIENNOT, historienne et professeuse de littérature, et critique littéraire française.
            L’invention de la loi salique (Ve-XVIe siècle), tome 1, Perrin, 2006 ;
            Les résistances de la société (XVIIe-XVIIIe siècle), tome 2, Perrin, 2008 ;
            Et la modernité fut masculine (1789-1804), tome 3, Perrin, 2016 ;
            L’âge d’or de l’ordre masculin (1804-1860), tome 4, CNRS Éditions, 2020.
Non, le masculin ne l’emporte pas sur le féminin ! Ixe, 2014, rééd. 2022.
La Querelle des femmes ou n’en parlons plus, Ixe, 2019.
En finir avec l’homme, Ixe, 2022.
Le site d’Éliane VIENNOT qui donne accès à des articles sur la place des femmes dans l’histoire politique : https://www.elianeviennot.fr/FFP.html.
Les Nuits de France Culture, série « Des femmes au pouvoir », mars 2022, épisode 3 avec Éliane VIENNOT : « Dans l’Histoire, les femmes puissantes sont des saintes, des monstres ou des gourgandines » : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-nuits-de-france-culture/les-chemins-de-la-connaissance-les-femmes-et-le-pouvoir-1-5-les-dames-du-temps-jadis-1ere-diffusion-22-01-2007-7076377 La robe, une histoire culturelle du Moyen Âge à aujourd’hui, Seuil, 2017 de Georges VIGARELLO, historien français spécialiste des représentations et pratiques corporelles. La revue Clio, Femmes, Genre, Histoire dont Michèle ZANCARINI-FOURNEL, historienne professeuse émérite d’histoire contemporaine est l’ancienne codirectrice.
Les luttes et les rêves – Une histoire populaire de la France de 1685 à nos jours, La Découverte, coll. « Zones », 2016 (je vous avais déjà indiqué ce livre sur ma page Mémoire des luttes sociales : https://crevette-diplomate.fr/memoire-des-luttes-sociales/). Association Mnémosyne, association pour le développement de l’histoire des femmes et du genre : https://www.mnemosyne.asso.fr/mnemosyne/.
Retrouvez sa revue électronique semestrielle Genre & Histoire : https://journals.openedition.org/genrehistoire/.
La place des femmes dans l’Histoire, une histoire mixte, Belin, 2010. Avec un collectif d’auteurs et d’autrices. À ma connaissance, en livre scolaire, il y a seulement cette maison d’édition qui fait attention à parler des femmes en Histoire (cela se voit surtout à partir du volume II) :
La gazette de la Terre, Alain DUVOIS, Agnès GALIFOT et Georges BOULESTREAU, Éditions Buissonnières, 2008-2011 : https://www.editions-buissonnieres.fr/recherche?controller=search&s=la+gazette+de+la+terre Les Nuits de France Culture, série « Des femmes au pouvoir », mars 2022 : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-des-femmes-au-pouvoir. L’émission retrace par épisode l’histoire d’Élisabeth Ire, des reines mérovingiennes et carolingiennes, d’Édith Cresson, de Marie-France Garaud, Marion Van Renterghem, Indira Gandhi, Golda Meir, Benazir Bhutto et Margaret Thatcher. La Fabrique de l’Histoire sur France Culture, février 2019, série « Femmes artistes » : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-fabrique-de-l-histoire/musiciennes-et-compositrices-une-histoire-en-mode-mineur-1160760. Le premier épisode sur les musiciennes vous apprendra pourquoi des hommes ont commencé à être castrés pour chanter… Les nuits de France Culture, série « Histoire des femmes » par Michelle Perrot, décembre 2021 : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-histoire-des-femmes-ecrire-l-histoire-des-femmes-par-michelle-perrot La Nuit des féminismes sur France Culture, série « Voix du MLF », février 2021 : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-la-nuit-des-feminismes-2-2-voix-du-mlf

La place des femmes dans la Préhistoire

Claudine COHEN, paléontologue, philosophe et historienne des sciences françaises. Femmes de la Préhistoire, Belin, 2016.
France Culture, La Méthode scientifique, « Claudine Cohen, une femme dans la préhistoire », août 2018 : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-methode-scientifique/claudine-cohen-une-femme-dans-la-prehistoire-3131267 Jean-Paul DEMOULE, archéologue et préhistorien français.
Les dix millénaires oubliés qui ont fait l’Histoire, Hachette, coll. « Pluriel, 2019.
Je dois faire une recension de ce livre qui est génial mais peut se lire difficilement pour certaines personnes malgré le fait que les chapitres sont indépendants. Carole FRITZ, archéologue et spécialiste de l’art préhistorique.
L’art de la préhistoire, Citadelles & Mazenod, 2017.
13h15 sur France 2, « Visite au cour de la grotte Chauvet », juin 2021 : https://www.francetvinfo.fr/culture/patrimoine/histoire/video-une-visite-exceptionnelle-au-coeur-de-la-grotte-chauvet-avec-la-specialiste-de-l-art-parietal-carole-fritz-a-la-camera_4662217.html Marija GIMBUTAS, archéologue et préhistorienne américaine d’origine lituanienne.
Le langage de la déesse, éditons Des Femmes – Antoinette Fouque, 2006.
Interview en avril 2010 pour le site Futur Quantique repris par le site Le Mouvement matricien : https://matricien.wordpress.com/essais/marija-gimbutas/interview-marija-gimbutas/. Françoise HÉRITIER, anthropologue, ethnologue et militante féministe française.
Masculin-Féminin I. La Pensée de la différence, Odile Jacob, 1996, rééd. 2002.
Masculin-Féminin II. Dissoudre la hiérarchie, Odile Jacob, 2002.
La Différence des sexes, Bayard, 2010.
Interview pour Sciences et Avenir, « Les hommes et les femmes seront égaux un jour, peut-être… », juin 2009, republiée pour son décès en novembre 2017 : https://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/anthropologie/francoise-heritier-les-hommes-et-les-femmes-seront-egaux-un-jour-peut-etre_118323 Anne LEHOËRFF, archéo-métallurgiste, spécialiste de Protohistoire européenne.
Par les armes, le jour où l’homme inventa la guerre, Belin, 2018.
La Terre au carré sur France Inter, « Le jour où l’homme inventa la guerre », mai 2018 : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-tete-au-carre/le-jour-ou-l-homme-inventa-la-guerre-3666625 Maylène PATOU-MATHIS, préhistorienne française, spécialiste des comportements des Néandertaliens et des San.
L’homme préhistorique est aussi une femme, Points, 2022.
Invitée des Masterclasses sur France Culture, juillet 2021 : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-masterclasses/marylene-patou-mathis-celui-qui-a-peint-lascaux-rien-ne-prouve-que-ce-soit-un-homme-2374683 Pascal PICQ, paléoanthropologue français.
Et l’évolution créa la femme, Odile Jacob, 2020. Paola TABET, anthropologue italienne.
La construction sociale de l’inégalité des sexes. Des outils et des corps, L’Harmattan, coll. « Bibliothèque du féminisme », 1998.
Un résumé du livre par Valérie Rey-Robert sur son blog Crêpe Georgette : http://www.crepegeorgette.com/2014/10/15/resume-construction-sociale-linegalite-sexes-paola-tabet/.
Le livre en entier (sur Googole Books cry) : https://books.google.fr/books?id=Zta2VGML928C&printsec=frontcover&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false.
La grande arnaque : sexualité des femmes et échange économico-sexuel, L’Harmattan, coll. « Bibliothèque du féminisme », 2004.
Les doigts coupés : une anthropologie féministe, La Dispute, 2018 : sur la violence de la domination masculine. Alain TESTART, anthropologue français.
Les chasseurs-cueilleurs ou L’origine des inégalités, Gallimard, 1982, réed. 2022.
L’Amazone et la Cuisinière, Gallimard, 2014.

La place des femmes dans l’Antiquité

Émilie DRUILHE, historienne.
Farouche Atalante, portrait d’une héroïne grecque, Presses universitaires de Rennes, 2016.
Interviewée par l’association Mnémosyne en 2016 : https://www.mnemosyne.asso.fr/mnemosyne/2-farouche-atalante-portrait-dune-heroine-grecque-demilie-druilhe/. Adrienne MAYOR, historienne des sciences et technologies de l’Antiquité et une folkloriste américaine.
Les Amazones, La Découverte, 2017.
Interview de Libération, « Les mythes grecs nous mettent en garde contre l’instrumentalisation de la technologie », mars 2019 : https://www.liberation.fr/debats/2019/03/01/adrienne-mayor-les-mythes-grecs-nous-mettent-en-garde-contre-l-instrumentalisation-de-la-technologie_1712427/. Pauline SCHMITT-PANTEL, historienne et helléniste française, professeuse émérite d’histoire grecque.
Une histoire personnelle des mythes grecs, PUF, 2016.
La religion grecque, Dans les cités à l’époque classique, Armand Colin, coll. « Cursus », rééd. 2017. Avec Louise Bruit-Zaidman (professeuse émérite d’Histoire grecque).
Entretien avec Jean-Baptiste Bonnard en juin 2021 : https://journals.openedition.org/genrehistoire/6806.

La place des femmes au Haut Moyen Âge (Ve au Xe siècle environ)

Sophie CASSAGNES-BROUQUET, historienne et universitaire française.
Chevaleresses, une chevalerie au féminin, Perrin, 2013.
La vie des femmes au Moyen Âge, Ouest-France, rééd. 2014. Bruno DUMÉZIL, historien, spécialiste du haut Moyen Âge.
La reine Brunehaut, Fayard, 2008.
Recension du Monde à la sortie du livre en expliquant l’horrible mort de cette reine que je connaissais par ma grand-mère car elle est à l’origine de la chaussée Brunehaut en Picardie. Il est intéressant de noter que j’ai appris cette histoire par ma grand-mère alors que notre instituteur ne nous avait parlé que de l’origine romaine de cette voie… https://www.lemonde.fr/livres/article/2008/04/10/bruno-dumezil-brunehaut-dame-du-vie-siecle_1032947_3260.html.

La place des femmes au Moyen Âge central (Xe au XIIIe siècle)

Julie PILORGET, doctrice en histoire médiévale.
Les Parisiennes : des femmes dans la ville (Moyen Âge – XVIIIe siècle), Presses universitaires d’Artois, 2020. Avec Jeanne Chiron, maîtresse de conférences en Littérature, Nathalie Grande, professeur de Littérature, Ramona Herz-Gazeau, doctrice en lettres et lectrice d’allemand et Julie Piront, médiatrice du patrimoine.
Les Têtes chercheuses sur France Culture, « Les femmes au Moyen Âge, loin des idées reçues », août 2016 : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-tetes-chercheuses/les-femmes-au-moyen-age-loin-des-idees-recues-1245151 Sandrine VICTOR, maîtresse de conférences en histoire médiévale.
Le Pic et la Plume, l’administration d’un chantier, Classiques Garnier, 2023.
Les fils de Canaan, l’esclavage au Moyen Âge, Vendemiaire, 2019.
Recension du Monde à sa sortie : https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/03/09/les-fils-de-canaan-de-sandrine-victor-scrute-les-societes-a-esclaves-du-moyen-age_5433828_3232.html Apolline VRANKEN, architecte.
Des béguinages à l’architecture féministe. Comment interroger et subvertir les rapports de genre matérialisés dans l’habitat ?, éd. Université des femmes, 2018.
Interview à la fin de cet article « Des béguines aux Babayagas, quelles alternatives de logement pour les femmes ? » : https://www.alterechos.be/longform/des-beguines-aux-babayagas-quelles-alternatives-de-logement-pour-les-femmes/.
Sur les bégines, podcast de France Culture « Paris, 1310 : les béguines, une communauté de femmes subversives et féministes », 2020 : https://www.radiofrance.fr/franceculture/paris-1310-les-beguines-une-communaute-de-femmes-subversives-et-feministes-7270041 Podcast Passion Médiévistes, « Alice et les recluses au Moyen Âge », 2021 : https://passionmedievistes.fr/ep-48-alice-recluses-moyen-age/.
Épisode passionnant sur un sujet dont on n’a jamais entendu parler.

La place des femmes de la Renaissance à la Révolution

SIEFAR (Société internationale pour l’étude des femmes de l’Ancien Régime) : http://siefar.org/ Sabine ARNAUD, historienne française spécialisée dans l’histoire des savoirs.
L’Invention de l’hystérie au temps des Lumières (1670-1820).
Interview de Sciences Humaines, « Et la femme fut hystérique », juin-août 2014 : https://www.scienceshumaines.com/et-la-femme-fut-hysterique-entretien-avec-sabine-arnaud_fr_32874.html Arlette FARGE, historienne française spécialisée dans l’étude du XVIIIᵉ siècle.
La Vie fragile. Violence, pouvoirs et solidarités à Paris au XVIIIe siècle, Points, 2016.
Vivre dans la rue à Paris au XVIIIᵉ siècle, Gallimard, 1992, coll. « Folio ».
À voix nue sur France Culture, novembre 2013 : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-arlette-farge-une-historienne-de-la-marge. Joan KELLY-GADOL, historienne américaine spécialiste de la Renaissance.
Did Women Have a Renaissance? [Les femmes ont-elles eu une Renaissance ?, non traduit en français], 1976.
Sur ses recherches, cet article de Clio : https://journals.openedition.org/clio/9804 Christiane KLAPISCH-ZUBER, historienne française, spécialiste d’histoire sociale et de la famille.
Se faire un nom, petite anthropologie de la célébrité à la Renaissance, Arkhe, 2019.
Retour sur son parcours dans Le Monde pour la sortie de son livre Mariages à la florentine en 2020 : https://www.lemonde.fr/livres/article/2020/12/20/christiane-klapisch-zuber-redonne-vie-aux-femmes-de-la-renaissance_6064003_3260.html Flavie LEROUX, doctrice en histoire moderne.
Les Maîtresses du roi, de Henri IV à Louis XIV, Champ Vallon, 2020.
La recension de Libération à sa sortie : https://www.liberation.fr/livres/2020/07/22/les-maitresses-du-roi-affaires-en-cour_1794957/ Nathalie ZEMON DAVIS, historienne canadienne, doctrice, spécialiste de l’histoire culturelle et sociale de la France et de l’époque moderne.
Essai sur le don dans la France du XVIe siècle, Seuil, 2003.
Retour sur son parcours dans Le Monde pour la sortie de son livre Léon l’Africain en 2007 : https://www.lemonde.fr/livres/article/2007/05/31/natalie-zemon-davis-ce-sont-mes-personnages-qui-ont-besoin-de-moi_917151_3260.html

La biologisation de la femme, une histoire inscrite
dans la mise en place du colonialisme

Elsa DORLIN, philosophe et maîtresse de conférence en histoire de la philosophie et des sciences.
La matrice de la race, Généalogie sexuelle et coloniale de la Nation française, La Découverte, 2009.
Cultures Monde sur France culture, « Devenir femme et après ? D’Amina Wadûd à Beyoncé : décloisonner le féminisme », octobre 2015 : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-nuits-de-france-culture/elsa-dorlin-beyonce-lutte-contre-le-stereotype-de-la-femme-noire-hyper-sexualisee-en-se-l-appropriant-pour-incarner-une-femme-forte-8082429 Angela DAVIS, militante, professeuse de philosophie et écrivaine américaine.
Femmes, race et classe, 1981, rééd. Zulma 2022.
La prison est-elle obsolète ?, 2003, Au diable vauvert, 2014.
Interview dans Elle, « Angela Davis : militante aimée », 2012 : https://www.elle.fr/Societe/Interviews/Angela-Davis-militante-aimee-2415004 Colette GUILLAUMIN, sociologue française et une militante antiraciste et féministe.
Sexe, race et pratique du pouvoir, Ixe, 1992, rééd. 2022.
Retour sur son parcours par Le Monde à son décès en 2017 : https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2017/05/18/la-sociologue-colette-guillaumin-est-morte_5130071_3382.html Nicolas KAISER-BRIL, journaliste et auteur français-allemand.
Voracisme. Trois siècles de suprématie blanche dans l’assiette, Nouriturfu, coll. « Le poing sur la table », 2021. Pour avoir une autrice sur le sujet de la nourriture :
Nora BOUAZZOUNI, journaliste, écrivaine et traductrice française. Je n’ai pas lu ces livres, mais il paraît qu’ils sont intéressants.
Faiminisme. Quand le sexisme passe à table, Nouriturfu, coll. « Le poing sur la table », 2017.

Steaksisme, en finir avec le mythe de la végé et du viandard, Nouriturfu, coll. « Le poing sur la table », 2021.
Interview de L’Humanité, juillet 2021 : https://www.humanite.fr/societe/alimentation/la-nourriture-t-elle-un-genre-entretien-avec-nora-bouazzouni-715757 Thomas W. LAQUEUR, historien de la médecine, de la sexualité et du genre de nationalité américaine.
La Fabrique du sexe, Gallimard 1992, coll. « Folio » 2013. Aurélia MICHEL, historienne, maîtresse de conférences en Histoire des Amériques noires.
Un monde en nègre et blanc. Enquête historique sur l’ordre racial, Points, 2020.
Recension du Monde à sa sortie : https://www.lemonde.fr/livres/article/2020/02/29/un-monde-en-negre-et-blanc-d-aurelia-michel-le-racisme-plus-de-500-ans-et-toutes-ses-dents_6031346_3260.html Françoise VERGÈS, politologue et militante féministe décoloniale française.
Le Ventre des femmes, Capitalisme, racialisation, féminisme, Albin Michel, 2017, poche 2021.
Un féminisme décolonial, La fabrique éditions, 2019.
À voix nue sur France culture, février 2018 : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-francoise-verges.

La place des femmes pendant la période révolutionnaire

Annie DUPRAT, historienne française, spécialiste des représentations et de l’iconographie politique.
La légende rose de Marie-Antoinette, Entremises, 2022.
La légende noire de Marie-Antoinette, Entremises, 2022.
Femmes et République, Documentation française, 2021 Avec Scarlett Beauvalet, Armelle Le Bras-Chopard et Michelle Perrot.
Entretien avec Mourad Haddak pour L’Internaute, avril 2017 : http://salon-litteraire.linternaute.com/fr/annie-duprat/review/1944789-entretien-avec-l-historienne-annie-duprat. Geneviève FRAISSE, philosophe française de la pensée féministe, directrice de recherche émérite au CNRS.
La Sexuation du monde. Réflexions sur l’émancipation, Presses de Sciences Po, 2016.
Du consentement, Seuil, 2007, rééd. 2017.
La Suite de l’Histoire, actrices, créatrices, Seuil, 2019.
Féminisme et philosophie, Gallimard, « Folio Essais », 2020.
Service ou servitude. Essai sur les femmes toutes mains, Points, 2021.
À voix nue sur France Culture, avril 2017 : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-genevieve-fraisse. Dominique GODINEAU, historienne française, spécialiste de la Révolution française.
Les femmes dans la France moderne, XVIe-XVIIIe siècle, Armand Colin, 2003, rééd. 2021.
Citoyennes Tricoteuses. Les femmes du peuple à Paris pendant la Révolution, Perrin, 1988, rééd. 2004.
Interview de Libération, juillet 2010 : https://www.liberation.fr/culture/2010/07/29/olympe-ne-cesse-de-batailler-ouvertement_669020/. Anne VERJUS, directrice de recherche en histoire politique au CNRS.
Le bon mari. Une histoire politique des hommes et des femmes (1780-1804), Fayard, 2010.
Interview du Huffington Post, « Peut-on penser d’autres formes familiales ? », novembre 2011 : https://www.huffingtonpost.fr/life/article/peut-on-penser-d-autres-formes-familiales_27812.html

La place des femmes au XIXe siècle

Le blog Mes aïeux, quelle famille tenu par deux historiennes, Ophélie BOULANT et Émilie PAUL AKOULINITCHEFF. Elles sont parties de leur généalogie pour raconter des vies de femme, et notamment les métiers qu’elles pratiquaient au XIXe siècle.
https://www.mesaieuxquellefamille-blog.com/nos-articles Laure ADLER, journaliste française, biographe, essayiste, éditrice, productrice de radio et de télévision.
À l’aube du féminisme, les premières femmes journalistes 1830-1850, Payot, 1979.
Les maisons closes (1830-1930), Hachette, coll. « Pluriel », 2011.
Les Femmes artistes sont dangereuses, avec Camille Viéville (historienne de l’art et critique), Flammarion, 2018.
Interview dans La Croix, octobre 2020 : https://www.la-croix.com/Culture/Laure-Adler-fierte-detre-vieille-2020-10-19-1201121507. Leora AUSLANDER, historienne américaine, spécialiste d’histoire sociale et d’histoire du genre.
Des révolutions culturelles, la politique du quotidien en Grande-Bretagne, en Amérique et en France (XVIIe-XIXe siècle), Presses universitaires du Midi, 2009, 2011 en France.
Les lundis de l’Histoire sur France Culture, avril 2011 : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-lundis-de-l-histoire/revolutions-culturelles-3144717 (les sept premières minutes sont endormantes). Christine BARD, historienne française spécialiste de l’histoire des femmes, du genre, du féminisme et de l’antiféminisme.
Une histoire politique du pantalon, Seuil 2010, Points 2014.
Féminismes : 150 ans d’idées reçues, Cavalier bleu, 2020.
Les garçonnes, mode et fantasmes des Années folles, Autrement, 2021.
Concordance des temps sur France Culture, « La femme et le pantalon : histoire d’une conquête », septembre 2010 : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/concordance-des-temps/la-femme-et-le-pantalon-histoire-d-une-conquete-9669832 Laurence KLEJMAN, doctrice en histoire et étudie depuis plusieurs années le féminisme français.
L’Égalité en marche, Le féminisme sous la Troisième République, Des Femmes – Antoinette Fouque, 1989. Avec Florence Rochefort (historienne française spécialiste de l’histoire des féminismes).
Colloque du Sénat « Femmes et pouvoirs » (XIXe – XXe siècle) : https://www.senat.fr/colloques/colloque_femmes_pouvoir/colloque_femmes_pouvoir5.html Yvonne KNIBIEHLER, universitaire, essayiste, historienne et féministe française, spécialiste de l’histoire des femmes et de la maternité.
Histoire des infirmières en France au XXe siècle, Hachette Pluriel, 2011.
La Virginité féminine, mythes, fantasmes, émancipation, Odile Jacob, 2012.
Histoire des mères et de la maternité en Occident, PUF, coll. « Que sais-je ? », 2017.
La naissance en Occident, Albin Michel, 2004. Avec Paul Cesbron, médecin en gynécologie obstétrique, chef de la maternité à l’hôpital de Creil.
Ce livre m’a ouvert les yeux sur la médicalisation de la grossesse et de l’accouchement. En attendant ma recension, cet article de Fakir qui interview Paul Cesbron à ce sujet : « Vis ma vie de parturiente (partie 2) : “Rendre aux femmes leur accouchement” » par Aline Dekervel, Fakir n° 53, février 2012 : https://fakirpresse.info/vis-ma-vie-de-parturiente-2-rendre-aux-femmes-leur-accouchement-paul-cesbron.
La 1re partie de l’article est à lire aussi, « Vis ma vie de parturiente (partie 1) : Vas-y, accouche ! » : https://fakirpresse.info/vis-ma-vie-de-parturiente-1-vas-y-accouche.
Interview de Yvonne KNIBIEHLER par Le Monde, « Aujourd’hui le corps est adulé, il a remplacé l’âme », décembre 2002 : https://www.lemonde.fr/societe/article/2002/12/20/yvonne-knibiehler-historienne-aujourd-hui-le-corps-est-adule-il-a-remplace-l-ame_302916_3224.html Sur la place de la femme dans la médecine, Sorcières, sages-femmes et infirmières, une histoire des femmes-soignantes de Barbara EHRENREICH et Deirdre ENGLISH, Cambourakis 1973, 2016 en France.
Livre court qui montre comment les hommes se sont appropriés la médecine gynécologique et obstétrique au détriment des femmes, et de ce fait comment nous avons perdu du savoir. Pierre-Carl LANGLAIS, chercheur en sciences de l’information et de la communication.
« Les femmes ont-elle disparu de la Littérature en 1830 ? », 2017 : https://scoms.hypotheses.org/824. Mathilde LARRÈRE, historienne française, spécialiste des mouvements révolutionnaires et du maintien de l’ordre en France au XIX siècle.
Rage Against the Machism, éditions du Détour, 2022.
LSD sur France Culture « Un siècle de manifestations », février 2022 : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/lsd-la-serie-documentaire/un-siecle-de-manifestations-9616545 Françoise MAYEUR, historienne française spécialisée dans l’histoire des femmes et de l’enseignement en France au XIX siècle.
L’éducation des filles en France au XIXe siècle, Perrin, coll. « Tempus », 2008. Pauline MORTAS, doctorante en histoire, spécialiste de l’histoire des sexualités.
Une rose épineuse, la défloration au XIXe siècle en France, Presses universitaires de Rennes, 2017.
Interview de Retronews, « La nuit de noces au XIXe siècle, histoire d’une domination de genre » : https://www.retronews.fr/societe/interview/2021/02/26/la-nuit-de-noces-au-xixe-siecle#. Michelle PERROT, historienne, professeuse émérite d’histoire contemporaine militante féministe française. Elle est l’une des premières à avoir interrogé l’Histoire des femmes.
Les Femmes ou les silences de l’Histoire, Flammarion, 1998, coll. « Champs », rééd. 2020.
Histoire de chambres, Paris, Le Seuil, 2009.
Mélancolie ouvrière, Paris, Grasset, 2012.
Des femmes rebelles, Tunis, Elyzad, 2014.
Par les temps qui courent sur France Culture, janvier 2023 : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/par-les-temps-qui-courent/michelle-perrot-historienne-9164754 Christine PLANTÉ, professeuse émérite de littérature française et d’études sur le genre.
La Petite Sœur de Balzac, essai sur la femme auteur au XIXe siècle, Presses universitaires de Lyon, 1989, rééd. 2015.
Vous pouvez retrouver le sommaire sur ce site : https://books.openedition.org/pul/22527.
Émission La Fabrique de L’Histoire sur France Culture, «  Écrivaines, dramaturges, autrices : la longue histoire des femmes de lettres », février 2019 dans la série Femmes artistes : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-fabrique-de-l-histoire/ecrivaines-dramaturges-autrices-la-longue-histoire-des-femmes-de-lettres-6926523 Louise A. TILLY, historienne américaine, pionnière dans l’histoire sociale des femmes.
Les Femmes, le travail et la famille, Payot, 1987 ; rééd. 2002.
Avec Joan W. SCOTT, historienne américaine initialement spécialisée sur le mouvement ouvrier français, puis vers l’histoire des femmes.
De l’utilité du genre, Fayard, 2012.
Un clou dans le bec, dessins féministes.

Quatrième de couverture d’ Un clou dans le bec
d’Emmanuelle TEYRAS et Maxime POINSOT.

La place des femmes fin XIXe, début XXe siècle

Sylvie CROMER, sociologue chercheuse sur les représentations sexuées et les violences faites aux femmes.
Les objets de l’enfance, L’Harmattan, coll. « Cahiers du Genre », 2010.
Interview de L’étudiant, « Les présidents d’université doivent tenir un discours clair sur le harcèlement sexuel », mai 2016 : https://www.letudiant.fr/educpros/entretiens/sylvie-cromer-le-harcelement-sexuel-est-encore-dans-beaucoup-d-endroits-un-non-sujet.html Sylvie FAYET-SCRIBE, maîtresse de conférences en sciences de l’information et de la communication.
La Résidence sociale de Levallois-Perret, la naissance des centres sociaux en France (1896-1936), Érès, coll. « Ethiss », 1990. Marie-Victoire LOUIS, sociologue chercheuse au CNRS, et militante féministe spécialiste des violences sexuelles faites aux femmes au travail et de la prostitution.
Le Droit de cuissage en France 1860-1930, éditions de l’Atelier, 1994, disponible en ligne sur le site de <http://www.marievictoirelouis.net> http://www.marievictoirelouis.net/document.php?id=966&themeid=573.
Je vous conseille ce site qui est une mine d’information sur les textes féministes historiques. Emmanuelle TEYRAS et Maxime POINSOT, dessinatrice et scénariste.
Un clou dans le bec, Marabulles, 2019. Le dessin dont l’autrice parle p. 207-208 est celui au-dessus. Françoise THÉBAUD, historienne française, professeure émérite et spécialiste de l’histoire des femmes.
La fabrique des filles, l’éducation des filles de Jules Ferry à la pilule, Textuel, 2010.
Le Cours de l’Histoire sur France Culture, « Il n’y avait pas que des poilus, les femmes sur tous les fronts », octobre 2022 : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-cours-de-l-histoire/il-n-y-avait-pas-que-des-poilus-les-femmes-sur-tous-les-fronts-4363997.

La place des femmes pendant les deux guerres mondiales

Stéphane AUDOIN-ROUZEAU, historien français.
L’enfant de l’ennemi, viol, avortement, infanticide pendant la Grande Guerre, Aubier 1995, Flammarion coll. « Champs », 2013. Victoria DE GRAZIA, historienne américaine, fondatrice de la Radical History Review. Livres non traduits en français, mais traduits en italien.
How Fascism Ruled Women: Italy, 1922-1945, University of California Press, 1993.
The Sex of Things: Gender and Consumption in Historical Perspective, University of California Press, 1996.
Son site internet en anglais : https://www.victoriadegrazia.com/ Robert J. LILLY, sociologue et criminologue.
La Face cachée des GI’s, Payot, 2008, coll. « Petite Bilbiothèque » 2022. Frédéric PINEAU, historien et documentaliste de formation.
Femmes en guerre 1940-1946, éditons ETAI, 2013. Avec François RUÉDY, Astrid FONTAINE, Élodie JAUNEAU et Pierre LEGOUBÉ. Une page du livre est même consacrée à la maternité des femmes militaires françaises ! Mary Louise ROBERTS, historienne américaine.
Des GI et des femmes. Amours, viols et prostitution à la Libération, Seuil, 2014.
Recension du Monde à sa sortie américaine (2013) dont Titiou Lecoq a repris quelques extraits pour son livre : https://www.lemonde.fr/international/article/2013/07/18/mary-louise-roberts-le-sexe-a-ete-une-maniere-d-assurer-la-domination-americaine_3449668_3210.html Franck TISON, professeur d’Histoire dans le secondaire.
« Viols nazis en Drôme (1944) », 2021 : https://journals.openedition.org/criminocorpus/8191.
« Viols commis par l’armée allemande en France (1940-1944) » dans Vingtième siècle, 2016 : https://www.cairn.info/journal-vingtieme-siecle-revue-d-histoire-2016-2-page-103.htm. Fabrice VIRGILI, historien français, spécialiste des relations entre hommes et femmes au cours des deux guerres mondiales.
La France « virile », Payot, 2000.

La place des femmes dans la seconde moitié du XXe siècle :
de la contraception à la double journée de travail

Annie ERNAUX, professeuse de lettres et écrivaine française.
L’événement, Gallimard, 2000, coll. « Folio » 2001.
Son discours lors de la remise du prix Nobel en décembre 2022 : https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/12/07/annie-ernaux-j-ecrirai-pour-venger-ma-race-le-discours-de-la-prix-nobel-de-litterature_6153401_3232.html Betty FRIEDAN, féministe, journaliste et essayiste américaine, l’une des figures majeures du mouvement dit de la deuxième vague féministe aux Etats-Unis.
La Femme mystifiée, 1963, rééd. Pocket 2020.
Retour sur son parcours par Le Monde lors de son décès en février 2006 : https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2006/02/07/betty-friedan-feministe-americaine_738756_3382.html Marcelle MARINI, universitaire, essayiste et féministe française.
Territoires du féminin avec Marguerite Duras, Minuit, 1977. Laura MARY, archéologue-restauratrice de matériel archéologique, fondatrice du projet Paye ta Truelle qui lutte pour l’égalité et la diversité en archéologie.
Frontières, « Déstabiliser la binarité en archéologie : le cas des tombes 137 et 260 de la nécropole mérovingienne de Bossut-Gottechain », mai 2021 : https://publications-prairial.fr/frontiere-s/index.php?id=819.
Interview sur l’origine du projet Paye ta truelle sur le site de l’Union communiste libertaire : https://www.unioncommunistelibertaire.org/?Laura-Mary-Paye-ta-truelle-On-recueille-les-temoignages-de-sexisme-dans-l. Françoise-Edmonde MORIN, journaliste, sociologue et coordinatrice de projet.
La Rouge différence ou les Rythmes de la femme, Seuil, 1982.
Ma recension car ce livre est encore d’actualité concernant la prise de la pilule :
https://crevette-diplomate.fr/livre-la-rouge-difference-ou-les-rythmes-de-la-femme-francoise-edmonde-morin/ Fatima OUASSAK, politologue, militante et cofondatrice du collectif Front de mères.
La puissance des mères, La Découverte, 2020.
Livre important car il replace la maternité dans le combat féministe et écologique : https://crevette-diplomate.fr/livre-la-puissance-des-meres-fatima-ouassak/ Myriam PARIS, doctrice en science politique.
Nous qui versons la vie goutte à goutte – Féminismes et économie reproductive : une sociohistoire, Dalloz, 2020. Bibia PAVARD, historienne et enseignante française, spécialisée en histoire contemporaine et en histoire des femmes et du genre.
Les éditions des femmes, histoire des premières années 1972-1979, L’Harmattan, 2005.
Les Nuits de France Culture, « Voix du MLF », épisode 1, février 2021 : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-nuits-de-france-culture/bibia-pavard-dans-les-annees-70-le-projet-feministe-est-revolutionnaire-il-vise-a-saper-les-fondements-de-la-societe-capitaliste-et-patriarcale-9871479 Hélène PÉRIVIER, économiste française.
L’Économie féministe, Presses de Sciences Po, 2020.
Le Deuxième Âge de l’émancipation. La société, les femmes et l’emploi, Seuil et La République des idées, 2007. Avec Dominique MÉDA, sociologue du travail.
Interview de Challenges, janvier 2021 : https://www.challenges.fr/femmes/helene-perivier-ofce-dans-leconomie-de-marche-il-y-a-une-dimension-emancipatrice-pour-les-femmes_747344

La distribution du rôle de la femme

Margaret MEAD, anthropologue américaine sur le rapport à la sexualité.
L’un et l’autre sexe, Les rôles d’homme et de femme dans la société, 1949, Denoël-Gonthier, 1966, Gallimard, coll. « Folio », 1988.
Les Nuits de France Culture en mars 2022 ont repris l’émission Thèmes et controverses, « Hommage à Margaret Mead » de France 3 Nationale, mars 1963 : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-nuits-de-france-culture/themes-et-controverses-hommage-a-margaret-mead-1ere-diffusion-22-03-1963-france-3-nationale-1170920. Shirley STRUM, biologiste, anthropologue et éthologue américaine.
Presque Humain. Voyage chez les babouins, Eschel, 1990, Points 1995.
Recension du Monde à sa sortie : https://www.lemonde.fr/archives/article/1990/10/03/le-savoir-vivre-des-babouins-selon-une-chercheuse-americaine-les-babouins-vivent-paisiblement-dans-une-societe-regie-non-par-l-agression-mais-par-l-amitie_3981142_1819218.html Frans de WAAL, primatologue et éthologue néerlandais.
De la réconciliation chez les primates, 1989, Flammarion 2002, « Champs », 2011.
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Wouah !

Le courage* de questionner publiquement le juste prix du livre et le travail éditorial (*oui, je sais, ça s’appelle “honnêteté”, “authenticité” et autres valeurs qui se perdent actuellement…)
et le boulot que ça a dû te demander pour recenser tout ça (oui, je sais, ça s’appelle sans doute “passion” et “curiosité”😁) !

Heureusement que les blogs sont là pour perpétuer le temps et les formats longs !

Cette semaine encore, je m’interrogeais sur le juste prix des livres (=j’appliquais mon éternel questionnement sur le “juste prix”, à l’univers du livre. Je te dis pas l’ampleur du questionnement quand j’ai commencé ma formation de libraire…).
C’est quand même une approche singulière que ce secteur commercial, où s’applique une loi du prix unique… Et c’est d’ailleurs très déroutant qu’actuellement, les libraires doivent réétiqueter les livres car les prix ont évolué avec la crise. Et que la chaîne s’interroge enfin sur la (sur)production éditoriale…

À la fois, 20€ pour un ensemble de pages qui se lit très vite…ça fait cher (dans le sens inaccessible, et limitant d’autres achats). Surtout si le travail des acteurs.ice.s de la chaîne n’est pas abouti.

Et en même temps…20€, sur lesquels l’auteur.ice
va toucher 6-10%, alors que ce travail lui a demandé un tel investissement…c’est rien. Enfin, c’est aussi injuste.

La création, c’est comme l’industrie textile : on a l’impression que la question du prix/du coût, implique qu’un des maillons de la chaîne soit sacrifié (l’amont (production), l’aval (achat) le produit (sa valeur)…).
Sans parler du lien avec l’invisibilisation des femmes. Ou le manque de reconnaissnce des minorités moins “légitimes”.

Quel juste prix pour redonner de la valeur aux biens ?
Quelle définition de la valeur (ajoutée)?

Bref, je m’égare…

Ce livre de Titiou Lecoq (que je n’ai pas lu) a sans doute comme grand intérêt d’être accessible et de bien vulgariser le sujet, pour divers âges et lectorat.
Mais cette valeur et la reconnaissance qu’a déjà autrice, ne justifient pas cet inachèvement dont tu témoignes.

Encore chapeau (breton!) pour ce travail de recherches !

Chaleureusement,

Mathilde

Aleyna

Je viens de lire Les grandes oubliées et ai été déçue de ne pas trouver de bibliographie à la fin de l’essai ! J’ai donc fait une recherche sur internet et suis tombée sur votre article.
Merci beaucoup pour ce gros travail de compilation, je vais pouvoir y piocher mes prochaines lectures !

Marianne

Merci beaucoup pour ce travail de biblio, en effet, le livre de Titiou Lecocq donne envie d’aller plus loin et à la rencontre des chercheures et auteures (zut, je n’ai pas encore appris l’inclusif…)


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